Contexte socio-économique

Le site de la Montagne côte-d’orienne est marqué par l’histoire de l’Homme depuis le Néolithique (10 000 av. J.-C. – 2200 av. J.-C.). Au cours des siècles, les populations riveraines se sont installées sur des lieux attractifs pour des raisons religieuses, stratégiques et économiques. Les rapports entretenus entre les hommes et leur environnement, plus ou moins étroits et intensifs, ont impacté les milieux naturels.

Activités sylvicoles

Avec 3 690 ha de forêts (94% de la surface du site), leur gestion représente un enjeu fort pour le site. Les forêts publiques, domaniales (54% de la surface forestière) et communales (31%) sont présentes sur la majeure partie du site. La forêt privée représente un peu moins de 570ha.

Agriculture

Le site de la Montagne côte-d’orienne se situe dans la petite région agricole « Plateau langrois, Montagne » mais n’est concerné que par 145 ha de surface agricole dont 131 ha dans le Val Suzon et 14 ha aux sources de l’Ignon.

Ressource en eau

Dans le périmètre de l’entité Val Suzon du site Natura 2000, 7 captages d’alimentation en eau potable sont présents.

Cynégétique

Le site Natura 2000 ne fait l’objet d’aucune mesure particulière : la chasse est autorisée sur l’ensemble du périmètre du site. Le mode de chasse le plus répandu pour le grand gibier est la chasse à tir en battue. Elle se déroule du mois d’octobre au mois de février. D’autres types de chasse peuvent avoir lieu dans le périmètre du site.

Tourisme et loisirs

Le tourisme sur le site du Val Suzon est très présent dès les années 1900 avec la voie de chemin de fer du Tacot et sa proximité avec Dijon.  L’attrait touristique du site provient de son cadre « naturel ».  A dominante boisé, les paysages sont très diversifiés : pelouses, falaises, cours d’eau, prairies… Le site héberge des éléments remarquables du patrimoine naturel et archéologique. 

Les principaux loisirs sur le site sont : les randonnées pédestres avec de nombreux sentiers balisés sur les différentes entités du site Natura 2000 ; le cyclotourisme et les VTT ; la spéléologie dont des sites renommés (réseau souterrain de Francheville). La chasse, la pêche, la cueillette ou des observations naturalistes (Sabots de Vénus et Pivoine coralline) font également partie des pratiques communes. L’escalade n’est plus pratiquée dans le périmètre du site. 

CT88_Etat des lieux